Le vendredi 21 juin à 18h30, l’association AIMA a organisé son assemblée générale ordinaire pour faire le bilan de l’année 2023, à la Pépinière d’entreprises La Station, à Sauveterre de Béarn.
Sigrid DUMAZ, la présidente, a présenté le rapport moral que vous pouvez découvrir ci-dessous, voté à l’unanimité par l’assemblée.
Bonsoir à toutes et à tous,
Merci de votre présence ici, à Sauveterre-de-Béarn, dans ce lieu de vie et de travail innovant, où se déroule, pour la première fois, notre Assemblée Générale annuelle. Nous sommes là, à peu près au centre des quatre lieux d’AIMA, entre Came, Salies-de-Béarn, Osserain-Rivareyte et Castetnau-Camblong : beau symbole s’il en est.
Avant de laisser la parole à Jeanine, pour le rapport d’activités, à Patrick, pour le rapport financier, et à Madame la Commissaire aux Comptes pour son rapport réglementaire, permettez-moi de vous tracer à grands traits notre positionnement actuel et nos ambitions pour demain.
Difficile de ne pas parler des réussites construites au fil du temps.
Car, actuellement, AIMA c’est :
– Près d’une quarantaine de salariés, presque tous en CDI et assez impliqués pour supporter les désagréments inhérents aux activités menées et à la dimension prise par l’association.
– Cinq ressourceries, dont quatre abritées par des hangars appartenant à AIMA, pour un peu plus de 10 000 m2 d’espace fonctionnel.
– Une flotte conséquente de véhicules permettant d’effectuer des collectes dans un rayon de 250 kilomètres.
Ces moyens humains et matériels ont permis à des milliers de personnes, d’entreprises, d’institutions, de collectivités, de s’inscrire dans la dynamique du réemploi solidaire. Dans le même temps, nous avons maintenu, et même accentué, nos actions humanitaires, fondement historique de notre association. Pour les pays de l’Europe de l’Est, l’Ukraine, et, de plus en plus, vers l’Afrique.
Ainsi, AIMA est maintenant un acteur local reconnu et de plus en plus connu, bien positionné au carrefour du social, de l’économie, de l’écologie et de l’humanitaire.
Peut-on faire plus et mieux sur les territoires qui nous hébergent ? Bien sûr… Mais comme il n’est pas question de grossir encore, ce sera par des activités complémentaires au sein de nos ressourceries, des temps de sensibilisation ou des animations thématiques, l’enrichissement partenarial, la prise en compte des remarques de nos milliers d’adhérents… Que sais-je encore ? Notre organisation, et la liberté d’action laissée à chaque site, à chaque équipe, nous réservera, n’en doutons pas, de belles surprises.
Mais l’insatisfaction est gage de progression. Et nous sommes insatisfaits. Mécontents d’abord de voir mis en bennes ou en déchetteries des centaines de milliers de tonnes de matériel réemployable. Au regret ensuite de voir partout des ressourceries en difficulté, faute de moyens logistiques ou financiers suffisants. Fâchés enfin de constater que le réemploi solidaire n’est pas assez considéré pour répondre aux urgences sociales et écologiques du moment, des logiques de structure s’opposant parfois à ce paradigme.
Alors, nous essayons et nous réessaierons de plus plus, de partager notre expérience.
En dégageant quelques moyens pour cette sorte de prosélytisme.
En participant encore davantage à des réseaux.
En diversifiant nos partenaires, y compris au sud des Pyrénées, par le biais de programmes européens.
Voilà comment, ici et ailleurs, à notre modeste niveau, nous agissons pour un monde un poil meilleur, avec davantage de liens sociaux, moins de gaspillage, plus de solidarité.
Pour traduire en actions concrètes et en données chiffrées cette affirmation, je laisse la parole à nos amis pour vous conter l’année écoulée.
… et un grand merci pour votre attention.

Après le rapport d’activités présenté par Jeanine, secrétaire de l’association, le rapport financier, présenté par Patrick VIE, le trésorier et la lecture du rapport de Madame la Commissaire aux Comptes, nous avons laissé la place à la délégation de Lituanie qui a passé la semaine dans le Béarn et le Pays Basque afin de réaliser un voyage de découverte des exemples français de prises en charge des personnes en situation de handicaps en France.

Alice Prada, responsable des actions internationales chez AIMA, a traduit les remerciements de Gintaras Girtautas, directeur de l’institution publique SKEMAI, qui prend en charge plus de 340 résidents de 18h à la fin de vie.
Pour clôturer l’assemblée, nous avons eu le plaisir de présenter, en avant première, la capsule vidéo offerte par RECITA, présentant le volet mobilier professionnel d’AIMA, qui a été coup de coeur du Jury organisé par RECITA fin 2023 ! Un grand merci pour ce prix et cette vidé que vous pouvez découvrir :
